8 janvier 2010
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Il était une fois dans un grand jardin une huppe qui venait de bon matin picorer au pied des pêchers. Elle y mettait beaucoup d'application, de méthode et sa récolte semblait bonne.
Il était une fois un couple de geais qui arrivait en criaillant, un peu plus tard et la faisait fuir.
Il était une fois deux pies qui disputaient aussi ce territoire à des merlettes, des oiseaux de toutes provenances et de toutes couleurs, dans un jardin calme, traversé parfois par un renard ou des sangliers, visité par des chevreuils.Il était une fois un couple de geais qui arrivait en criaillant, un peu plus tard et la faisait fuir.
Cet espace, somme toute fort dangereux, car visible de loin, seyait peu à d'autres, plus modestes, tels la mésange charbonnière et tout un "petit peuple" de passereaux.
Ils avaient bien raison de se rapprocher de la maison, où, juchés sur le mûrier papier, ils observaient les allers et venues dans la cour.
Les chats de la maison faisaient la sieste? Si, si, regardez mieux, il y en a deux dans ce panier à pain!
Alors, se transmettait le signal et, hop dans un va et vient incessant, ce petit monde s'abattait au sol pour glaner les miettes de brioche, de pain et autre manne providentielle.
Comment voulez-vous, avec tout ce matériel à ma disposition, que je n'aie pas envie de les immortaliser sur ma porcelaine?
Ni la mouette, ni la sterna fuscata ne s'aventurent si loin dans les terres, mais la Terrienne voyage parfois...
Voici donc mon rouge-gorge en cours de réalisation!
Ne vous inquiètez pas pour sa santé, si sa gorge est plus jaune que rouge, ce n'est que la première couche, il en faut au moins trois pour donner du relief à mes piafs!